Nous ne comptons plus les aménagements paysagers que nous avons vus qui étaient très esthétiques, mais qui ne tenaient pas compte de la rigueur de nos hivers et des normes à respecter en fonction des zones de rusticité. Disons que ces aménagements furent plutôt… éphémères.
Le choix des végétaux et le froid glacial
Une grande partie des plantes que nous cultivons au Québec sont des plantes vivaces “non rustiques”. On pense ici aux pétunias, poivrons et tomates de ce monde. Ces plantes ne survivent pas au gel pendant nos hivers, mais sont pourtant vivaces lorsque plantées dans des climats adéquats. Le terme “rusticité” est donc généralement utilisé pour décrire la capacité d’une plante à résister au climat d’une région particulière, donc chez nous, aux écarts de température pouvant aller à plus de 50°C entre les saisons.
Pour qu’un aménagement soit durable et n’ait pas besoin d’être refait à chaque saison, il doit être adapté à nos conditions climatiques particulières et aux cycles de gel-dégel.
La rusticité: un facteur à tenir en compte
Au Québec, la rusticité est répartie en zones bien distinctes, puisque notre belle province traverse plusieurs latitudes différentes. Les végétaux que vous considérez doivent respecter les normes de votre zone, car une seule nuit trop fraîche peut suffire à endommager sérieusement vos plants. Les spécificités de votre zone guideront donc plusieurs de vos choix, de la sélection des plantes jusqu’à la conceptualisation en fonction des heures d’exposition au soleil. Vous pourriez, par exemple, choisir certaines variétés de graminées qui conviennent tout-à-fait à nos mois plus froids et celles-ci serviraient d’écrans pour d’autres plantes plus fragiles au soleil.Il est donc important d’aménager votre terrain de façon à ce qu’il soit en accord avec votre environnement climatique et de prévoir des plants dont l’évolution ira au-delà des mois de croissance typique.